Cela fait déjà quelques jours que la consultation de la météo sicilienne s'est intégrée dans mon petit rituel du matin. C'est prometteur, 25-28°... Avec l'Homme, on s'est loué Le Guépard de Visconti et Cinema Paradiso de Tornatore pour un avant-goût de Sicile. C'était d'ailleurs également un film, La meglio gioventù qui m'avait donné au départ l'envie d'y aller, on y voit le Stromboli et les îles éoliennes...
Enfant, j'ai passé tant de superbes vacances en Italie, je ne peux pas séparer mon bonheur d'enfant de ce pays. Des souvenirs d'une légèreté d'être, d'un temps en apesanteur, d'un enchantement sans fin. Je sais qu'aujourd'hui je ne voudrais pas vivre dans ce pays, mais ça c'est une autre Italie. Tout comme la Sicile, heureusement.
Je me suis achetée un livre de nouvelles de Pirandello, bilingue, pour réactiver le département italien de ma mémoire linguistique. Et mes parents m'ont offert ce livre de cuisine que j'aime beaucoup, pour la délicieuse simplicité des recettes et parce que s'il fallait choisir une seule appartenance gastronomique, je serais italienne. J'y ai trouvé une chouette recette pour mettre en valeur cet épice bizarre qu'est le laurier. Un risotto au laurier frais...mmh...
Toutes ces préparations pour tempérer mon impatience de partir, de quitter une Belgique chancelante pour une île de volcans. Ca nous a bien occupé pendant l'été, ces histoires communautaires, mais on finit par s'en lasser. Le feuilleton a perdu de son rythme. J'ai remarqué il y a quelques jours que de plus en plus de drapeaux belges fleurissent aux balcons, signes de l'attachement à l'unité nationale. Peut-être qu'il y aura une ouverture à notre retour, le 4 octobre?
(Encore des photos du Vercors, par Alice et François)
Enfant, j'ai passé tant de superbes vacances en Italie, je ne peux pas séparer mon bonheur d'enfant de ce pays. Des souvenirs d'une légèreté d'être, d'un temps en apesanteur, d'un enchantement sans fin. Je sais qu'aujourd'hui je ne voudrais pas vivre dans ce pays, mais ça c'est une autre Italie. Tout comme la Sicile, heureusement.
Je me suis achetée un livre de nouvelles de Pirandello, bilingue, pour réactiver le département italien de ma mémoire linguistique. Et mes parents m'ont offert ce livre de cuisine que j'aime beaucoup, pour la délicieuse simplicité des recettes et parce que s'il fallait choisir une seule appartenance gastronomique, je serais italienne. J'y ai trouvé une chouette recette pour mettre en valeur cet épice bizarre qu'est le laurier. Un risotto au laurier frais...mmh...
Toutes ces préparations pour tempérer mon impatience de partir, de quitter une Belgique chancelante pour une île de volcans. Ca nous a bien occupé pendant l'été, ces histoires communautaires, mais on finit par s'en lasser. Le feuilleton a perdu de son rythme. J'ai remarqué il y a quelques jours que de plus en plus de drapeaux belges fleurissent aux balcons, signes de l'attachement à l'unité nationale. Peut-être qu'il y aura une ouverture à notre retour, le 4 octobre?
(Encore des photos du Vercors, par Alice et François)