De retour en Belgique, j'espère conserver un peu de cet esprit et garder :
- une certaine capacité de lâcher prise par rapport aux impératifs du travail. Dans la vie quotidienne, mon travail gonfle jusqu'à devenir le pôle autour duquel tout est en orbite. Serais-je capable de relativiser l'importance de ce que je fais tout en continuant de le faire honnêtement? Là, j'ai rencontré des gens qui vivent dans une optique de décroissance et de limitation de la consommation, cultivant leur jardin et construisant eux mêmes leur maison. C'est rafraîchissant. Quelle force d'être capable de dire non à l'impératif "travailler plus pour consommer plus"!
- la patience que j'ai en attaquant une côte. En entamant une montée, je sais que j'y arriverai et je pédale jusqu'à ce que j'y suis, c'est tout. Pas de doutes, pas de drame, j'avance et donc je suis.
- la chaleur de l'accueil de nos amis, et des amis de nos amis.
- pleins de souvenirs heureux: un joyeux repas d'anniversaire, des descentes où l'on crie, la rencontre périlleuse avec des lamas au fin fond de l'Allier, des petits-déjeuners de rêve...
(Photo: par Luc, Condroz namurois 2003)
1 commentaire:
Mein Wunsch vom 25. Mai (Pause) ist also weitgehend in Erfüllung gegangen.
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