mardi 8 mai 2007

Les leçons du chat

Qu'elle est belle notre panthère de salon qui s'aventure entre les pots d'épices du jardin! J'adore quand sa petite tête apparaît quelque part, et qu'on voit uniquement des yeux dans une silhouette noire de chat. Mais quels yeux! Ce n'est pas étonnant qu'on tuait les chats noirs au Moyen-Age parce qu'on leur attribuait une complicité avec le diable...

Les chats m'étonnent concernant leur réceptivité par rapport à la voix humaine (j'adore quand ils nous répondent) ; ils me surprennent lorsqu'ils se transforment d'un moment à l'autre de gentille peluche en chasseur impitoyable ; ils m'émerveillent par la douceur et la propreté de leur poil ; ils m'épatent par leur agilité et leur grâce ; enfin, ils me touchent par la sociabilité qu'ils peuvent montrer par rapport à l'homme (
être attendu et suivi dans la maison par ces petits monstres est fort agréable). Mais surtout, leur savoir-être est énorme ; le ronronnement en dit long...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

In unserer Kultur ist nicht zuletzt durch die biblische Lehre das Tier eher abgewertet worden, um den Menschen zu erhöhen. Noch Descartes steht in dieser Tradition. Daher der Skandal Darwin.
Östliche Religionen wie der Hinduismus und der Buddhismus
haben diese Kluft nicht aufgerissen. Umso interessanter ist es, die Tradition der "Tierfreunde" und ihrer Gegner in der westlichen Welt zu verfolgen. Die Skeptiker, Zu den ersteren zählen Plutarch und besonders Montaigne, der den schönen Satz schrieb: "Quand je me joue à ma chatte, qui scait si elle passe son temps de moy plus que je ne fay d'elle." Dass ihm später Gläubbige wie Bossuet diese Bruderschaft zwischen Mensch und Tier übelnahmen, ist nicht verwunderlich.