jeudi 3 janvier 2008

Rencontres (Des choses aux mots 2)

Un voyage ce ne sont pas uniquement des lieux qui se suivent, mais ce sont aussi des personnes qu'on croise, qui marquent d'une manière ou d'une autre.
  • Il y a Katrine, la norvégienne avec qui j'ai partagé le taxi de l'aéroport et une bière fraîche dans l'euphorie de la première nuit africaine.
  • Un prêtre dans le bus vers Kabale qui a placé dans une perspective temporelle un trajet interminable.
  • La rencontre si attendue de A., l'ami de mon amie.
  • L'homme aux mille questions dans le minibus entre Kabale et Mbarara.
  • L'autre touriste, un même visage blanc qu'on croise et recroise autour de Fort Portal.
  • Le jeune homme qui nous colle comme une ombre, persuadé qu'on détienne la clef de l'Europe. Il nous aurait volontiers suivi jusque dans l'avion...
  • Le visionnaire dans la campagne. Un homme qui a lancé un projet de développement communautaire par le tourisme, et qui nous éclaire brillamment sur le contexte politique ougandais pendant que sa famille nous improvise un repas.
  • Le couple canadien qui nous raconte l'ascension du Mount Kenya et la descente du Nil en rafting. (ils recommandent chaudement les deux)
  • Les deux jeunes hommes guides de montagne dans le massif des Rwenzori qui osaient poser des questions sur la fertilité freinée des blancs autour d'un feu de bois.
  • Nos compagnons d'infortune (israéliens) du rafting. On a fini la journée en discutant de judaïsme, Freud etc. (mais pas du conflit israélo-palestinien)
  • Le cowboy de Nairobi, un taximan qui nous a pris sous la protection de son chapeau Western, en nous reconduisant gratuitement (!) au lieu de départ.
  • L'homme aux 900 jours de haute montagne, un allemand de la soixantaine, qui collectionne les ascensions de montagne comme d'autres des voitures miniatures. En descendant (nous étions à bout de forces, en pleine montée) il nous propose gentiment un "power-hug" pour nous encourager.
  • Le guide de montagne dont la sensibilité et les yeux tristes nous ont touchées. Et qui a le merite incontestable de nous avoir trainées au sommet.
  • Le serveur timide qui en a marre des Africaines. Le troisième jour il ose enfin nous demander des tuyaux pour rencontrer une Européenne (après avoir constaté qu'il est face à deux femmes pratiquement mariées).
  • O., une amie de mon amie, en vacances à Zanzibar.
  • Le moniteur de plongée et sa drague non conventionnelle lors de la soirée à Zanzibar.
  • Les Américains qui ont failli s'excuser de leur nationalité. Des hippies de Berkeley, California. Ouf, ils existent encore!
Et tant d'autres petites rencontres déjà presque oubliées...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Alors mecha, tu atterris doucement?

Mecha a dit…

oui, oui, oui...et je vous délaisse de trop, mais j'ai du mal à me reconnecter avec le virtuel.