Un voyage ce ne sont pas uniquement des lieux qui se suivent, mais ce sont aussi des personnes qu'on croise, qui marquent d'une manière ou d'une autre.
- Il y a Katrine, la norvégienne avec qui j'ai partagé le taxi de l'aéroport et une bière fraîche dans l'euphorie de la première nuit africaine.
- Un prêtre dans le bus vers Kabale qui a placé dans une perspective temporelle un trajet interminable.
- La rencontre si attendue de A., l'ami de mon amie.
- L'homme aux mille questions dans le minibus entre Kabale et Mbarara.
- L'autre touriste, un même visage blanc qu'on croise et recroise autour de Fort Portal.
- Le jeune homme qui nous colle comme une ombre, persuadé qu'on détienne la clef de l'Europe. Il nous aurait volontiers suivi jusque dans l'avion...
- Le visionnaire dans la campagne. Un homme qui a lancé un projet de développement communautaire par le tourisme, et qui nous éclaire brillamment sur le contexte politique ougandais pendant que sa famille nous improvise un repas.
- Le couple canadien qui nous raconte l'ascension du Mount Kenya et la descente du Nil en rafting. (ils recommandent chaudement les deux)
- Les deux jeunes hommes guides de montagne dans le massif des Rwenzori qui osaient poser des questions sur la fertilité freinée des blancs autour d'un feu de bois.
- Nos compagnons d'infortune (israéliens) du rafting. On a fini la journée en discutant de judaïsme, Freud etc. (mais pas du conflit israélo-palestinien)
- Le cowboy de Nairobi, un taximan qui nous a pris sous la protection de son chapeau Western, en nous reconduisant gratuitement (!) au lieu de départ.
- L'homme aux 900 jours de haute montagne, un allemand de la soixantaine, qui collectionne les ascensions de montagne comme d'autres des voitures miniatures. En descendant (nous étions à bout de forces, en pleine montée) il nous propose gentiment un "power-hug" pour nous encourager.
- Le guide de montagne dont la sensibilité et les yeux tristes nous ont touchées. Et qui a le merite incontestable de nous avoir trainées au sommet.
- Le serveur timide qui en a marre des Africaines. Le troisième jour il ose enfin nous demander des tuyaux pour rencontrer une Européenne (après avoir constaté qu'il est face à deux femmes pratiquement mariées).
- O., une amie de mon amie, en vacances à Zanzibar.
- Le moniteur de plongée et sa drague non conventionnelle lors de la soirée à Zanzibar.
- Les Américains qui ont failli s'excuser de leur nationalité. Des hippies de Berkeley, California. Ouf, ils existent encore!
2 commentaires:
Alors mecha, tu atterris doucement?
oui, oui, oui...et je vous délaisse de trop, mais j'ai du mal à me reconnecter avec le virtuel.
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