mercredi 1 août 2007

Sans béquilles

Parfois, j'ai moins ce besoin de mettre en mots mes expériences, de traduire la vie au niveau de mon blog. Pas non plus envie de prendre des photos. C'est comme si la vie suffisait, à l'état relativement brut, me confortant dans l'idée que toute création n'est que délicieuse béquille de la vie. C'est comme ça quand je planifie des voyages, quand mon travail avance, que c'est l'été et que l'Homme a obtenu le job rêvé. Quand tout à coup tout va et qu'on retombe bien amoureux.

Et quand on se retrouve à danser sur les mains, pas besoin de béquilles. Du coup je réduis le nombre des séances chez mon analyste, je ne sais plus quoi lui dire, à part de le complimenter sur le confort de son divan.


Mais là, j'ai à nouveau envie d'écrire. Je suis enrhumée, et je suis de retour.

5 commentaires:

Jo a dit…

Bel exploit physique ! (nulle en gym, la moindre prouesse m'impressionne...)
Pour le reste, on fonctionne tous par vagues, non ? (up&down, yin&yang...) ... bon rétablissement

Mecha a dit…

Merci. J'espère que ce mal de tête va s'en aller, je fais des transcritpions, c'est un peu lourd.
C'est vrai qu'il y a marée haute et marée basse, mais je suis étonnée que l'envie de tenir ce blog puisse tarir tout à coup.
C'est un truc que j'ai découvert un jour, marcher sur les mains est très facile (pour mon corps bizarre ;-)!

Anonyme a dit…

Wer so auf Händen gehen kann, braucht wirklich keine Krücken.

Die Erfahrung, dass man sich nichts mehr zu sagen hat in einer Gesprächssituation Therapeut-Klient kenne ich von der anderen Seite. Mit diesem Argument hat sich mein letzter Kunde der philosophischen Praxis verabschiedet. Und er hatte wohl Recht. Eine bequeme Couch hatte ich ihm nicht anzubieten.

marie a dit…

mega cool foto..eng nai oder eng aal?? as et zu vaianen?
as gudd ze héieren dass et der gudd geet! hoffen du genéiss deng vakanz gudd...an woors de dee Blog do oofchecken deen ech der soot am leschten commentaire? as wierkelch cool... allez en decken

Mecha a dit…

Photo: 2003 près de Vielsalm. Mais j'y arrive toujours!