lundi 20 août 2007

Fausse rentrée

On est partis sous un ciel plombé, on est revenus sous les nuages, heureusement qu'on a pris le soleil ailleurs. Rando, farniente et canoë, le tout arrosé de vin du pays...de vraies vacances! Les photos sont à venir (tout le monde n'est pas encore au numérique). Dèjà les piqûres de moustique perdent de leur virulence et ne provoquent plus qu'une légère satisfaction en grattant...

J'aime distinguer entre vacances et voyages, cela évite les malentendus. Les vacances donnent priorité au repos et lorsqu'elles sont réussies, elles nous font toucher du petit orteil cette sublime sensation d'éternité, nourrie de ciel bleu. Les voyages se font par contre dans le but de faire des découvertes. Ils nous font bouger, travailler les neurones et guetter la rencontre, la vraie, avec le pays ou les gens, les véritables, mais bien souvent le voyage se résume à une course effrénée d'une curiosité à l'autre, histoire d'avoir "fait" ce pays. (Je déteste cette expression)


Tout indique la rentrée ici, les cartables dans les vitrines, mon calendrier académique, et encore et surtout la pluie. J'ai eu presque envie de me lancer dans mon travail, c'est toujours moins frustrant de faire du bon boulot que de regarder le ciel en soupirant.

Mais je sais que là, quelque part dans mes papiers, deux billets d'avion attendent le moment propice pour nous emporter encore une semaine en Sicile, pour des vacances, quand tout le monde sera revenu travailler. Cela me motive pour jouer à la rentrée.


(Des chaussures pour l'été belge. La photo m'a été envoyée par email, photographe anonyme)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ouioui, moi aussi, je déteste cette expression, avoir "fait" qqch! En voici encore une: les wallons parlent souvent de leur rêve de maîtriser la 2e langue nationale, alors ils veulent "l'avoir". Aargh! Moi-même, j'ai l'impression de n'avoir aucune langue, et pourtant, comment arrive-je à communiquer?!

Mecha a dit…

Ah, je la connaissais pas encore,cette expression, "avoir une langue". Tout aussi irréaliste que de faire des pays. Beurk! ;-)