C'est quand les journaux sont de plus en plus en légers et que les gens sont de plus en plus difficiles à joindre, les rues de plus en plus vides, qu'on sait qu'est-arrivé le "trou de l'été". L'été n'est nullement troué, il constitue lui-même une vacuité dans la densité de l'année professionnelle, un moment d'accalmie et de productivité ralentie. Ce n'est pas le moment de lancer des projets, ni de chercher du travail ou d'acheter d'appart, c'est néanmoins une période propice au mariage. Tout comme le dimanche, le "trou de l'été"* peut s'avérer très cafardeux quand il pleut et que nous nous acharnons à nier sa réalité. Il est par contre un grand bienfait lorsque notre approche du vide relève d'une certaine complicité.
Ce blog suit la logique de l'été, il se fait rare, involontairement, produisant que ci et là encore un petit billet. Pourtant je suis là, je travaille, je vis, je respire au quotidien. Je vais même au cinéma, où j'ai vu récemment deux films absolument recommandables, After the Wedding et Cages. Le premier, une histoire de famille passionnante, le second, une histoire d'amour existentielle.