mardi 28 août 2007

Vacances dans le Vercors





Hhhm, les vacances sont encore là, quelque part... Cela d'autant plus que je suis un peu bloquée, à tous les niveaux de mon boulot, en attendant de voir mon promoteur qui lui est tout juste de retour et croule sous le travail.

Chômage technique... Allez, j'en profite pour dormir le matin, aller chez le coiffeur et terminer les lectures d'été (La Modification de Michel Butor et Histoire du Chat).

lundi 27 août 2007

Miss Hyde

J'ai décidé que 35 ans, ça vaut une fête. Et comme je connais les réticences de l'Homme à fêter son anniversaire, j'ai pris les choses en mains. J'ai préparé en secret une petite fête qui a eu lieu vendredi.

Jeudi, l'Homme me fait comprendre qu'il se passent des choses autour de lui qui pourraient être les signes avant-coureurs d'une fête surprise. Je nie (subtilement, je crois) et le lendemain, afin d'éradiquer tout soupçon, je lui reproche de s'absenter vendredi soir pour cette même réunion que j' ai organisée à l'aide d'un complice, dans le but de le tenir éloigné de la maison lors du rassemblement des convives à la maison. Lorsqu'il me promet alors de tout faire pour rentrer lors de la pause, à 19:00h au lieu de 21:00h, je dois recourir à un nouveau mensonge pour le faire changer d'idée...


C'est étrange comment je me suis laissée prendre au jeu. Ce n'était pas vraiment nécessaire d'en rajouter une couche. Mais après un mois de préparatifs, pas question de laisser foirer la surprise! Et puis, si déjà il faut mentir, alors autant le faire avec un véritable souci du détail, avec un sens de la perfection de l'oeuvre. Planter un décor, reconstituer une journée normale, des réactions normales, dans le but de gonfler l'extraordinaire, quel plaisir malin! Mais quel soulagement aussi quand il est arrivé et que toutes les bizzareries des derniers jours ont trouvé une réponse logique. La fête fut à la mesure du dénouement final.

(Photo: Pendaison de la crémaillère septembre 2006, par Yannick)

mardi 21 août 2007

Sisyphe chronique

J'aime bien le quotidien. C'est confortable et sécurisant d'avoir une base pour vivre. Des acquis matériels qui nous soutiennent parce qu'ils nous semblent solides. Sur cette base se greffent chaque jour d'infimes variations et parfois s'y imprègnent de véritables événements. J'aime bien quand le fil des jours découvre un sens, une image, une évolution.

Je n'aime pas la chronicité du quotidien. Le surplace de la répétition. Ce mal de dos nocturne qui m'accompagne depuis 5 ans et dont les variations narguent toute tentative de construction de sens. Il pourrait faire l'objet exclusif d'un blog, si j'étais assez névrotique pour y céder. Mais ce n'est là qu'un aspect de la suite infinie de combats à mener quotidiennement contre soi. Ding, ding, ding! Round 7855388952: Me against myself. C'est pour ça qu'il faut des vacances.

Il faut imaginer Sisyphe heureux. Allez courage!

(Photo: Irlande 1999)

lundi 20 août 2007

Fausse rentrée

On est partis sous un ciel plombé, on est revenus sous les nuages, heureusement qu'on a pris le soleil ailleurs. Rando, farniente et canoë, le tout arrosé de vin du pays...de vraies vacances! Les photos sont à venir (tout le monde n'est pas encore au numérique). Dèjà les piqûres de moustique perdent de leur virulence et ne provoquent plus qu'une légère satisfaction en grattant...

J'aime distinguer entre vacances et voyages, cela évite les malentendus. Les vacances donnent priorité au repos et lorsqu'elles sont réussies, elles nous font toucher du petit orteil cette sublime sensation d'éternité, nourrie de ciel bleu. Les voyages se font par contre dans le but de faire des découvertes. Ils nous font bouger, travailler les neurones et guetter la rencontre, la vraie, avec le pays ou les gens, les véritables, mais bien souvent le voyage se résume à une course effrénée d'une curiosité à l'autre, histoire d'avoir "fait" ce pays. (Je déteste cette expression)


Tout indique la rentrée ici, les cartables dans les vitrines, mon calendrier académique, et encore et surtout la pluie. J'ai eu presque envie de me lancer dans mon travail, c'est toujours moins frustrant de faire du bon boulot que de regarder le ciel en soupirant.

Mais je sais que là, quelque part dans mes papiers, deux billets d'avion attendent le moment propice pour nous emporter encore une semaine en Sicile, pour des vacances, quand tout le monde sera revenu travailler. Cela me motive pour jouer à la rentrée.


(Des chaussures pour l'été belge. La photo m'a été envoyée par email, photographe anonyme)

vendredi 10 août 2007

Sortir du cadre

Demain, ça y est. On sera partis pour une semaine, on sort de notre petite routine urbaine pour nous mettre au vert, à la montagne. J'ai hâte!

Ce blog redeviendra à nouveau régulier (vraiment!) à partir du 20 août. Bonnes vacances à tous!

(Photo: Alpes suisses)

jeudi 2 août 2007

Télé et moi

Weekend passé, je suis restée un jour et deux nuits toute seule dans notre maison de campagne. Vianden me manquait, et comme l'Homme enterrait encore des vies de garçon ce weekend-là, j'ai décidé que c'était l'occasion d'aller travailler seule au vert, histoire de se la couler un peu plus douce en semaine, avec lui. Il pleuvait et c'était bien fruste comme expérience de travail, sans chat ni Internet.

Le soir venu, je me jetais sur la télé pour y disparaître pendant quelques heures. Ce que j'aime à la Télé, c'est la télécommande. Zapper, suivre dix minutes des Orang Utangs dans un zoo en Allemagne, se raccrocher ensuite à un combat de boxe entre femmes, voir Anaïs chanter chez Nagui, puis regarder les nouvelles locales luxembourgeoises, et recommencer. Ne rien vivre en journée, mais accueillir le monde chez soi, le soir, dans sa boîte noire.

C'est pour éviter cette logique que je refuse la télé à la maison. Il y a toujours quelque chose de plus intéressant à faire que de la regarder. Comme causer avec les nains du voisin, par exemple.

Et vous, vous savez doser?

(Photo: Non, j'étais pas toute seule.)

mercredi 1 août 2007

Sans béquilles

Parfois, j'ai moins ce besoin de mettre en mots mes expériences, de traduire la vie au niveau de mon blog. Pas non plus envie de prendre des photos. C'est comme si la vie suffisait, à l'état relativement brut, me confortant dans l'idée que toute création n'est que délicieuse béquille de la vie. C'est comme ça quand je planifie des voyages, quand mon travail avance, que c'est l'été et que l'Homme a obtenu le job rêvé. Quand tout à coup tout va et qu'on retombe bien amoureux.

Et quand on se retrouve à danser sur les mains, pas besoin de béquilles. Du coup je réduis le nombre des séances chez mon analyste, je ne sais plus quoi lui dire, à part de le complimenter sur le confort de son divan.


Mais là, j'ai à nouveau envie d'écrire. Je suis enrhumée, et je suis de retour.